12 décembre, 2006

LES PARENTS DE DENISE


Ainsi, Juan Manuel, après avoir épousé Damiana, la fille de José De Haro Léon (1850-1908) et de Antonia Garcia Molina, (1850-1901), après lui avoir fait un premier enfant, qui portera le nom de son père Pedro, est contraint de Quitter Vera, sans contrat de travail précis, pour finalement se retrouver salarié agricole sur l’exploitation de M Vives en Algérie, à Aïn-El-Arba.
Nous ne pouvons, hélas, qu’imaginer le départ de Juan Manuel.
Cela se passait un matin, de l’année 1909, sans que nous puissions donner plus de précision.
On voit la jeune épouse de 28 ans, Damiana, son ventre déjà rond, accompagner Juan Manuel sur le perron de la maison de la Calle Hileros.
Ils s’enlacent tendrement, elle pleure, il cherche a la rassurer, le regard déjà lointain, guettant son frère Francisco, car ils doivent sans délai partir pour Almeria ou les attends le bateau pour Oran
[i]
Comment ont ils voyagé pour faire les 93 kilomètres qui séparent Vera d’Almeria,Ont ils pris le train a Zurgena, ou emprunté en Bus, la magnifique route de corniche, qui permet, tout le long du chemin, de scruter le long de la montagne, riche en minerais de toute sorte, les petites maisons de mineurs, les hauts fourneaux et les tunnels de glaise qui serpentent indéfiniment vers la mer.
Constataient ils avec regret que la plupart des hauts fourneaux étaient éteints, ou avaient ils le cœur brisé et meurtri, en voyant fumer les cheminées de leurs anciens voisins et collègues de mine, dans ces endroits qui hier encore leur garantissaient des conditions de vie décentes.
Le présent sous leurs yeux, devenait leur passé au fur et a mesure qu’ils progressaient vers Almeria.

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