12 décembre, 2006

DENISE HARO 3

L’exploitation des mines du Nord Est de la région d’Almeria à la fin du XIXème siècle et au début du XXème.
Les installations des mines de l’est de la région d’Alméria sont encore visible aujourd’hui dans la région de Los Lobos, petit village proche de los Cabezos Pelados, mais aussi vers Rodalquilar et El Plomo, qui porte bien son nom.
Le Parc Naturel de la région Cabo de Gata Nijar, organise des randonnées pédestres dans les vallées minières où l’on exploitait le plomb et l’or.
Les flancs de la montagne sont encore couverts de ces petites maisons de mines, de hauts fourneaux, et d’une succession de tunnels de
briques assemblées avec de la glaise, qui descendent vers la mer.
A las Herrerias, près de Los Lobos, on peut encore visiter de longs bâtiments, aujourd’hui abandonnés, qui abritaient aux dires du gardien, près de 3.000 salariés et leurs familles.
Rodalquilar, village fantôme, lui aussi abandonné, est constitué d’une multitude de maisons individuelles.
Les techniques d’exploitation sont décrites en détail, dans les documents récents du Parc Naturel qui a pris à son compte la réhabilitation de ce patrimoine économique et culturel. le minerai semble-t-il était extrait grossièrement, lavé, chauffé, et acheminé vers le bord de mer
par des voies de chemin de fer ou des câbles aériens.
[i]
On sait par ailleurs, selon l’ouvrage de JMM Alvarez de Sotomayor, que le village de Cuevas del Almanzora, a connu à cette époque, une richesse économique exceptionnelle, et qu’il était le centre d’activité le plus important de la région, après Alméria, du fait notamment de l’activité minière.
Le journal « El minero de Almagrera » rend compte des actualités de la mine, et nous apprenons que le N° 470 du 10-11-1883 parle de la mine Carmen que possédait le père de Sotomayor.
L’exploitation des mines de la région a commencé à l’époque pré-romaine, et a connu son apogée durant la fin du 19ème siècle et le début du 20ème.
Juan Manuel de Haro Albarracin
[i], mort en 1886 a-t-il été propriétaire de nombreux terrains miniers dont la vente progressive a assuré la richesse de la famille ?
Les terrains dont ont hérité ses enfants en 1866 étaient ils derniers ?
Il a bénéficié, dans la décade 1830-1840, de la découverte de nouveaux filons dans la sierra Almagrera, précisément à l’endroit où étaient localisées les fincas concernées par les titres de propriété de 1866.
[ii]
Notre trisaïeul Juan Manuel Albarracin, transmettait à ses enfant des terrains agricoles aux potentialités minières riches, à une période florissante pour la mine.
[i] Le nom Albarracin, sans que nous sachions s’il réfère à notre trisaïeul, est cité comme celui de l’un des compagnons de l’ingénieur Antonio de Falces Yesares, diplômé des Ponts et Chaussées qui a réalisé la majeure partie des travaux permettant l’exploitation des mines du NE d’Alméria
En el libro se aportan valiosos datos e informaciones sobre la minería argentífera de Almagrera entre 1838 y los años finales del XIX, la mayoría en relación directa con la vida personal y profesional de Falces y de sus personajes allegados, que eran muchos e importantes. Algunas de los apellidos que aparecen en esta obra, vuelven a aparecer años mas tarde en la ultima minería de metales preciosos de la provincia de Almería, la del oro de Rodalquilar. En ambos lugares encontramos personajes destacados que llevan apellidos como Abellán, Soler ó Albarracín, evidencia clara de que tras el declive de Almagrera, algunos de ellos prueban fortuna con el oro de Rodalquilar a finales del XIX y comienzos del siglo XX. (
http://www.ub.es/geocrit/b3w-537.htm)
[ii] Le regain d’intérêt pour les mines du Nord Est de la région d’Almeria est illustré par les nombreux ouvrages écrits, les études menées sur les sites, et la valorisation de ces sites dans le cadre du développement d’un tourisme tourné vers l’histoire de léa région et la valorisation du patrimoine économique et culturel.
[i] http://www.almeriware.net/almediam/Bajo_Almanzora/Almanzora_013.

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